bonjour MARJORIE
C'est le pharmacien du site: https://elixir-suedois.fr/ qui vous répond :
il y avait un ancien vaccin, que l' on appelait le "DTCP", qui n' existe plus
mais vous trouvez toujours les 4 souches DIPHTERIE, TETANOS, COQUELUCHE et POLIO dans les vaccins suivants:
enfants: infanrix tetra et tetravac acellulaire
ado et adultes: boostrixtetra et repevax
lien vidal :https://www.vidal.fr/Medicament/tetrava ... -16180.htm
a noter, il existe aussi le revaxix, mais pour diphterie, tetanos et polio
le pharmacien
vaccins obligatoires en 2018
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Re: vaccins obligatoires en 2018
bonjour
c'est le pharmacien du site:https://elixir-suedois.fr/ qui intervient
HÉPATITE B: un article intéressant:
"
News 28-05-2018
L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle qui représente un problème de santé publique majeur. Sous sa forme chronique, elle expose les patients à un risque de cirrhose et de cancer hépatique.
Le vaccin contre l’hépatite B, disponible depuis 1982, est efficace dans 95 % des cas dans la prévention de l’infection et du développement d’une hépatite chronique et d’un cancer du foie lié au virus de l’hépatite B (VHB). Dans nombre de pays, où 8 à 15 % des enfants devenaient auparavant des porteurs chroniques, la vaccination a permis de ramener le taux d’infection chronique à moins de 1 % parmi les enfants vaccinés .
Une maladie très répandue
L’hépatite B est une maladie très répandue dans le monde : on estime que 257 millions de personnes vivent avec une infection par le virus de l’hépatite B (définie comme la positivité pour l’antigène de surface de l’hépatite B). En 2015, 887 000 personnes sont décédées des suites d’une infection par l’hépatite B, notamment de cirrhose ou de cancer du foie .
En 2004, une enquête en population adulte de France métropolitaine a permis d’estimer la prévalence de l’antigène HBs à 0,65 % (IC 95 % : 0,45-0,93), ce qui correspond à 280 821 personnes (IC 95 % : 179 730-381 913) porteuses chroniques de l’antigène HBs. Parmi ces personnes, 45 % (IC 95 % : 23-69) se savaient positives vis-à-vis de l’antigène HBs. La prévalence des anticorps anti-HBc était de 7,3 % (IC 95 % : 6,5-8,2), indiquant que 3,1 millions de personnes (IC 95 % : 2,8-3,5) avaient eu un contact antérieur avec le VHB .
On estime que, chaque année, près de 1 500 décès sont liés à l’hépatite B.
Une période d’incubation pouvant être longue
La période d’incubation de l’hépatite B est de 75 jours en moyenne, mais peut varier de 30 à 180 jours .
Une transmission par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales
Le virus se transmet par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales. Il y a donc risque de contamination en cas de :
rapports sexuels non protégés ;
piqûre avec des seringues contaminées, partage de matériel chez les usagers de drogues ;
tatouages, piercing, scarification faits avec du matériel insuffisamment désinfecté ;
de mère à enfant pendant l’accouchement ou par allaitement dans des régions où la prévention de l’infection chez les nouveau-nés par vaccination dès la naissance n’est pas faite (Afrique et Asie) ;
transmission de la personne contaminée à son entourage proche (contacts intrafamiliaux surtout) par l’intermédiaire de petites plaies ou d’objets de toilette piquants ou coupants (coupe-ongles, rasoirs, ciseaux, brosses à dents…) .
En France, ce sont les transmissions par voie sexuelle et chez les usagers de drogues qui sont les plus fréquentes. Dans 30 % des cas, le mode de contamination reste inconnu .
Une des modalités évolutives : le passage à la chronicité
L’hépatite B peut persister et devenir chronique dans 5 à 10 % des cas (4). Chez 30 % des patients avec une maladie chronique, elle peut entraîner une cirrhose ou un cancer du foie .
La probabilité qu’une infection par le virus de l’hépatite B devienne chronique dépend de l’âge auquel est contractée l’infection. Ce sont les enfants de moins de 6 ans infectés par le VHB qui présentent le plus de risques de devenir porteurs chroniques .
Chez les nourrissons infectés, l’évolution vers une forme chronique se fait dans 90 % des cas et
dans 50 % des cas chez les enfants contaminés avant l’âge de 5 ans .
À l’âge adulte, l’infection débouche sur une hépatite chronique dans moins de 5 % des cas .
D’où l’intérêt majeur de vacciner très précocement les nourrissons dès 2 mois .
Traitement
Il n’existe pas de traitement spécifique de l’hépatite B aiguë.
Les soins visent à préserver le confort du malade et son équilibre nutritionnel avec notamment une substitution liquidienne en cas de vomissements et de diarrhées. L’hépatite B chronique peut être traitée par des médicaments, notamment des agents antiviraux oraux, qui peuvent ralentir la progression vers la cirrhose, réduire l’incidence des cancers du foie et améliorer la survie à long terme .
Chez la plupart des patients, le traitement ne guérit pas l’infection par le VHB, mais supprime seulement la réplication du virus, ce qui explique qu’ils devront le poursuivre à vie .
Enfin, le traitement n’est utile que lorsque le virus B est actif chez les personnes qui sont infectées .
Prévention
Le vaccin contre l’hépatite B est la clé de voute de la prévention de cette maladie .
Cette vaccination est recommandée par l’OMS pour tous les nourrissons depuis 1997 et inscrite dans les calendriers vaccinaux de tous les pays de l’Union européenne (à l’exception de quelques pays, essentiellement au Nord de l’Europe, où l’infection est très rare). L’OMS recommande de l’administrer dès que possible après leur naissance et, de préférence, dans les 24 heures qui suivent .
En France, cette vaccination est obligatoire chez l’enfant né depuis le 1er janvier 2018
.
Recommandations générales
Un rattrapage vaccinal est recommandé chez les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus. Tout enfant ou adolescent âgé de moins de 16 ans, non antérieurement vacciné, devrait se voir proposer la vaccination contre l’hépatite B à l’occasion d’une consultation médicale ou de prévention. Dans ce contexte, pour les adolescents de 11 à 15 ans révolus, un schéma simplifié à deux injections séparées de six mois peut être utilisé.
Pour les nourrissons, l’utilisation d’un vaccin combiné hexavalent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (vaccin acellulaire), la poliomyélite (vaccin inactivé), les infections à Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B permet d’immuniser contre ces maladies en une seule injection aux âges de 2, 4 et 11 mois, selon le nouveau schéma vaccinal introduit en 2013.
Compte tenu des modes de transmission de l’hépatite B, les autres comportements de prévention sont :
Utiliser des préservatifs lors des relations sexuelles pour protéger le (la) partenaire non immunisé(e).
Ne pas partager d’objets d’hygiène (brosse à dents, rasoirs, coupe-ongles, etc.).
Ne pas partager de matériel d’injection (seringue, aiguille, coton, etc.).
La réalisation d’un tatouage ou d’un piercing ne doit se faire qu’avec du matériel à usage unique ou stérile .
Une couverture insuffisante, une nécessité de vacciner
En France, les autorités de santé ont fixé en 2004 des objectifs minimaux à atteindre en termes de couverture vaccinale en population générale :
75 % pour le vaccin contre la grippe saisonnière et
95 % pour les autres vaccins.
Cependant, en 2016, ces objectifs n’étaient pas atteints pour les vaccins contre l’hépatite B . Ainsi, si la couverture vaccinale à 24 mois (88,1 % pour 3 doses) a progressé, elle reste insuffisante pour interrompre la transmission des infections .
Enfin, la persistance du virus de l’hépatite B chez les adultes porteurs chroniques ne rend l’élimination possible à terme qu’à condition qu’une couverture vaccinale élevée soit maintenue de manière permanente chez les enfants ."
le pharmacien
c'est le pharmacien du site:https://elixir-suedois.fr/ qui intervient
HÉPATITE B: un article intéressant:
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News 28-05-2018
L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle qui représente un problème de santé publique majeur. Sous sa forme chronique, elle expose les patients à un risque de cirrhose et de cancer hépatique.
Le vaccin contre l’hépatite B, disponible depuis 1982, est efficace dans 95 % des cas dans la prévention de l’infection et du développement d’une hépatite chronique et d’un cancer du foie lié au virus de l’hépatite B (VHB). Dans nombre de pays, où 8 à 15 % des enfants devenaient auparavant des porteurs chroniques, la vaccination a permis de ramener le taux d’infection chronique à moins de 1 % parmi les enfants vaccinés .
Une maladie très répandue
L’hépatite B est une maladie très répandue dans le monde : on estime que 257 millions de personnes vivent avec une infection par le virus de l’hépatite B (définie comme la positivité pour l’antigène de surface de l’hépatite B). En 2015, 887 000 personnes sont décédées des suites d’une infection par l’hépatite B, notamment de cirrhose ou de cancer du foie .
En 2004, une enquête en population adulte de France métropolitaine a permis d’estimer la prévalence de l’antigène HBs à 0,65 % (IC 95 % : 0,45-0,93), ce qui correspond à 280 821 personnes (IC 95 % : 179 730-381 913) porteuses chroniques de l’antigène HBs. Parmi ces personnes, 45 % (IC 95 % : 23-69) se savaient positives vis-à-vis de l’antigène HBs. La prévalence des anticorps anti-HBc était de 7,3 % (IC 95 % : 6,5-8,2), indiquant que 3,1 millions de personnes (IC 95 % : 2,8-3,5) avaient eu un contact antérieur avec le VHB .
On estime que, chaque année, près de 1 500 décès sont liés à l’hépatite B.
Une période d’incubation pouvant être longue
La période d’incubation de l’hépatite B est de 75 jours en moyenne, mais peut varier de 30 à 180 jours .
Une transmission par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales
Le virus se transmet par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales. Il y a donc risque de contamination en cas de :
rapports sexuels non protégés ;
piqûre avec des seringues contaminées, partage de matériel chez les usagers de drogues ;
tatouages, piercing, scarification faits avec du matériel insuffisamment désinfecté ;
de mère à enfant pendant l’accouchement ou par allaitement dans des régions où la prévention de l’infection chez les nouveau-nés par vaccination dès la naissance n’est pas faite (Afrique et Asie) ;
transmission de la personne contaminée à son entourage proche (contacts intrafamiliaux surtout) par l’intermédiaire de petites plaies ou d’objets de toilette piquants ou coupants (coupe-ongles, rasoirs, ciseaux, brosses à dents…) .
En France, ce sont les transmissions par voie sexuelle et chez les usagers de drogues qui sont les plus fréquentes. Dans 30 % des cas, le mode de contamination reste inconnu .
Une des modalités évolutives : le passage à la chronicité
L’hépatite B peut persister et devenir chronique dans 5 à 10 % des cas (4). Chez 30 % des patients avec une maladie chronique, elle peut entraîner une cirrhose ou un cancer du foie .
La probabilité qu’une infection par le virus de l’hépatite B devienne chronique dépend de l’âge auquel est contractée l’infection. Ce sont les enfants de moins de 6 ans infectés par le VHB qui présentent le plus de risques de devenir porteurs chroniques .
Chez les nourrissons infectés, l’évolution vers une forme chronique se fait dans 90 % des cas et
dans 50 % des cas chez les enfants contaminés avant l’âge de 5 ans .
À l’âge adulte, l’infection débouche sur une hépatite chronique dans moins de 5 % des cas .
D’où l’intérêt majeur de vacciner très précocement les nourrissons dès 2 mois .
Traitement
Il n’existe pas de traitement spécifique de l’hépatite B aiguë.
Les soins visent à préserver le confort du malade et son équilibre nutritionnel avec notamment une substitution liquidienne en cas de vomissements et de diarrhées. L’hépatite B chronique peut être traitée par des médicaments, notamment des agents antiviraux oraux, qui peuvent ralentir la progression vers la cirrhose, réduire l’incidence des cancers du foie et améliorer la survie à long terme .
Chez la plupart des patients, le traitement ne guérit pas l’infection par le VHB, mais supprime seulement la réplication du virus, ce qui explique qu’ils devront le poursuivre à vie .
Enfin, le traitement n’est utile que lorsque le virus B est actif chez les personnes qui sont infectées .
Prévention
Le vaccin contre l’hépatite B est la clé de voute de la prévention de cette maladie .
Cette vaccination est recommandée par l’OMS pour tous les nourrissons depuis 1997 et inscrite dans les calendriers vaccinaux de tous les pays de l’Union européenne (à l’exception de quelques pays, essentiellement au Nord de l’Europe, où l’infection est très rare). L’OMS recommande de l’administrer dès que possible après leur naissance et, de préférence, dans les 24 heures qui suivent .
En France, cette vaccination est obligatoire chez l’enfant né depuis le 1er janvier 2018
.
Recommandations générales
Un rattrapage vaccinal est recommandé chez les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 15 ans révolus. Tout enfant ou adolescent âgé de moins de 16 ans, non antérieurement vacciné, devrait se voir proposer la vaccination contre l’hépatite B à l’occasion d’une consultation médicale ou de prévention. Dans ce contexte, pour les adolescents de 11 à 15 ans révolus, un schéma simplifié à deux injections séparées de six mois peut être utilisé.
Pour les nourrissons, l’utilisation d’un vaccin combiné hexavalent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (vaccin acellulaire), la poliomyélite (vaccin inactivé), les infections à Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B permet d’immuniser contre ces maladies en une seule injection aux âges de 2, 4 et 11 mois, selon le nouveau schéma vaccinal introduit en 2013.
Compte tenu des modes de transmission de l’hépatite B, les autres comportements de prévention sont :
Utiliser des préservatifs lors des relations sexuelles pour protéger le (la) partenaire non immunisé(e).
Ne pas partager d’objets d’hygiène (brosse à dents, rasoirs, coupe-ongles, etc.).
Ne pas partager de matériel d’injection (seringue, aiguille, coton, etc.).
La réalisation d’un tatouage ou d’un piercing ne doit se faire qu’avec du matériel à usage unique ou stérile .
Une couverture insuffisante, une nécessité de vacciner
En France, les autorités de santé ont fixé en 2004 des objectifs minimaux à atteindre en termes de couverture vaccinale en population générale :
75 % pour le vaccin contre la grippe saisonnière et
95 % pour les autres vaccins.
Cependant, en 2016, ces objectifs n’étaient pas atteints pour les vaccins contre l’hépatite B . Ainsi, si la couverture vaccinale à 24 mois (88,1 % pour 3 doses) a progressé, elle reste insuffisante pour interrompre la transmission des infections .
Enfin, la persistance du virus de l’hépatite B chez les adultes porteurs chroniques ne rend l’élimination possible à terme qu’à condition qu’une couverture vaccinale élevée soit maintenue de manière permanente chez les enfants ."
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