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Re: elixir suedois pour diabete type 2 ?

Publié : mar. 22 mai 2018 14:43
par le pharmacien
dispositifs FREE STYLE LIBRE CAPTEUR
difficultés d'approvisionnement / Mai 2018

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a été chargée par la CNAM d'informer les pharmaciens de la possibilité de dépasser les limites de prise en charge des consommables du dispositif FreeStyle Libre.

Dans un communiqué diffusé le 18 mai, la FSPF informe les pharmaciens qu'en réponse aux difficultés d’approvisionnement du système FreeStyle Libre, la CNAM autorise désormais la facturation des bandelettes et lancettes au-delà de la limite prise en charge*.

En pratique, la CNAM demande aux CPAM de surseoir à tout contrôle portant sur la consommation de bandelettes et lancettes pour les patients concernés.

« Si cette autorisation temporaire simplifie le process, une rupture d’une telle ampleur n’en reste pas moins inacceptable », souligne le syndicat des pharmaciens, qui dénonçait récemment le contingentement des pharmaciens envisagé par le fabricant. « La Fédération est intervenue auprès du Laboratoire Abbott et du CEPS pour que le retour à la normale soit le plus rapide possible », ajoute le syndicat des pharmaciens.

le pharmacien

Re: elixir suedois pour diabete type 2 ?

Publié : jeu. 6 sept. 2018 16:10
par le pharmacien
bonjour
c'est le pharmacien du site: https://elixir-suedois.fr/ qui intervient

Un article intéressant sur le diabète de type 2: a lire!

Diabète de type 2 : un patient stabilisé a-t-il un sur risque cardiovasculaire ou létal ?

Les résultats d’une étude menée sur une large population suédoise montrent que les sujets diabétiques de type 2 qui auraient cinq variables dans les zones cibles (une HbA1c<7%, un taux de LDL-c <2,5 mmol/l, pas d’albuminurie, non tabagiques et une PAS/PAD <140/80 mmHg) pourraient théoriquement avoir une espérance de vie équivalente à des sujets témoins-sains et pourraient voir disparaître leur sur-risque d’IDM et d’AVC.
En revanche, ils conserveraient un risque augmenté d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque (+45%) par rapport aux sujets témoins. Les individus les plus jeunes ayant des variables qui ne sont pas dans les zones cibles auraient un plus fort risque d’évènement cardiovasculaire que les plus âgés. Ces données laissent supposer que chez les sujets diabétiques de type 2, il y aurait un plus fort bénéfice à mettre en place un traitement agressif chez les individus les plus jeunes. Enfin, les résultats montrent que l’HbA1c élevée pourrait être le plus fort prédicteur de survenue de ces évènements.

Pourquoi est-ce intéressant ?


Jusqu’à présent, les données de la littérature ne permettaient pas de savoir dans quelle mesure le surrisque de décès, d'IDM, d'AVC, d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque pouvait être réduit ou décalé dans le temps par une modification de certains facteurs de risque. C’est ce qu’apporte les résultats de cette étude.

Méthodologie

Au total, 271.174 patients diabétiques de types 2 enregistrés dans le registre national suédois du diabète ont été appariés avec 1.355.870 sujets contrôles sur la base de l’âge, du sexe et du lieu d’habitation. Les sujets ont été suivis en fonction de la présence à l’inclusion de cinq facteurs de risque (HbA1c élevée (≥7% ou ≥53 mmol/mol), LDL-c élevé (≥2,5 mmol/l), albuminurie (présence d’une micro ou macroalbuminurie), tabagisme (être fumeur à l’inclusion), pression artérielle élevée (≥140 mmHg pour la PAS ou ≥80 mmHg pour la PAD).

Principaux résultats

Durant le suivi moyen de 5,7 ans, 175.345 décès sont survenus sur l’ensemble de la cohorte, dont 13,9% (n=37.825) des sujets diabétiques de type 2 et 10,1% (n=137.520) des sujets contrôles. L’âge moyen des participants était de 61 ans, et 49,4% étaient des femmes. Chez les patients diabétiques de type 2, l’excès de risque de décès, d’infarctus du myocarde aigu, d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, augmentait par palier pour chaque facteur de risque supplémentaire non inclus dans sa zone cible.

Dans l’ensemble de la cohorte, les patients atteints de diabète de type 2, mais ne présentant aucun des cinq facteurs de risque en dehors des zones cibles, avaient un risque de décès toutes causes confondues légèrement plus élevé (+6%) que celui des sujets témoins (HR 1,06 [1,00-1,12]). Les sujets diabétiques ne présentant aucun autre facteur de risque, présentaient un risque d’IDM inférieur de 16% par rapport aux témoins (HR 0,84 [0,75-0,93]), et cette tendance était également retrouvée même chez les sujets de 80 ans ou plus à l’inclusion (HR 0,72 [0,49-1,07]).

Le risque d’AVC était faiblement diminué de 5% (HR 0,95 [0,84-1,07]) chez les sujets diabétiques sans facteur de risque par rapport aux témoins.

Que ce soit pour les IDM ou les AVC, le risque était plus élevé chez les plus jeunes que chez les plus âgés, et pour chaque variable additionnelle non comprise dans la zone cible.

En ce qui concerne le risque d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, les sujets de moins de 55 ans et présentant les cinq facteurs de risque en dehors des zones cibles, avaient un risque multiplié par un facteur 11 par rapport aux témoins. Ce risque restait cependant plus élevé (+45%) chez les diabétiques de type 2 si tous les critères étaient dans les zones cibles correspondantes (HR 1,45 [1,34-1,57]).

Si une HbA1c au-delà de la zone cible était le critère prédicteur d’AVC et d’infarctus du myocarde le plus fort, le tabagisme était le plus fort prédicteur de décès.

Le pharmacien

elixir-suedois.fr: le site de l' elixir naturel et artisanal

Re: elixir suedois pour diabete type 2 ?

Publié : ven. 7 sept. 2018 08:00
par le pharmacien
bonjour
c'est le pharmacien du site: https://elixir-suedois.fr/ qui intervient :

Un sujet intéressant: surveiller sa glycémie


Qu'est-ce que l'autosurveillance de la glycémie ?

On appelle autosurveillance de la glycémie les techniques de mesure du taux de sucre dans le sang qu’un diabétique peut apprendre à maîtriser. Cette mesure est devenue plus facile ces dernières années et elle permet d’adapter l’alimentation, l’activité physique et le traitement par l’insuline.

Cette autosurveillance est effectuée en prélevant une goutte de sang à l'aide d'un autopiqueur (une sorte de stylo pour se piquer le bout du doigt). Cette goutte est ensuite analysée dans un appareil de lecture du taux de sucre. Autopiqueur et appareil de lecture sont remboursés par l'Assurance maladie .

L'autosurveillance est particulièrement utile pour identifier les hypoglycémies (lorsque le taux de sucre est trop faible) et lorsqu'il s'accompagne d'une adaptation du traitement au taux de sucre mesuré dans le sang (par exemple une adaptation de la dose d'insuline injectée).
Le prélèvement d'une goutte de sang

La mesure de la glycémie nécessite le prélèvement d'une goutte de sang. Celle-ci est obtenue avec une lancette (une petite lame) montée sur un autopiqueur qui permet de régler la profondeur et la force de pénétration de la piqûre en fonction de l'épaisseur de la peau. Afin de limiter la sensation de douleur, il est conseillé de changer de lancette à chaque test et de piquer sur le côté de la dernière phalange d'un des trois derniers doigts.
Il faut éviter la pulpe des doigts car elle est très sensible. En pratique, avant le prélèvement, le doigt est massé pour activer la circulation et une fois la goutte de sang obtenue, celle-ci est soit déposée sur une bandelette, soit aspirée par un capteur ou une électrode de l'appareil de lecture. Les principales causes d'erreur sont un prélèvement sur des doigts sales ou humides, et l'application d'alcool avant le prélèvement.
Les appareils de lecture de la glycémie

Les appareils de lecture disponibles sur le marché diffèrent par leur taille, la durée du temps de lecture, l’unité de lecture (g/l ou mmol/l), la quantité de sang nécessaire, l’utilisation de bandelettes, de disques réactifs, d’électrodes ou de capteurs sur lesquels la goutte de sang est déposée, etc. Certains appareils plus récents donnent la possibilité d’identifier si les mesures sont réalisées avant ou après les repas.

L’appareil doit être calibré à chaque ouverture d’un nouveau flacon de bandelettes ou de disques réactifs. Le calibrage se fait avec les touches du lecteur ou en insérant une puce de calibration fournie avec chaque nouvelle boîte de bandelette. Cette étape de calibration est indispensable mais parfois délicate.

Certains appareils de lecture peuvent être connectés à un ordinateur personnel. Les données de glycémie, qui ont été mémorisées, peuvent alors être téléchargées dans un logiciel de suivi qui organise l’information et permet de voir les variations du taux de sucre dans le sang au cours de la journée. Ces données peuvent être transmises au médecin qui s’assure ainsi que le traitement est efficace et bien suivi.

Il est important de bien lire le manuel d'utilisation de votre lecteur de glycémie, afin de connaître les raisons d'éventuels dysfonctionnements. L'Agence du médicament(ANSM) a publié sur son site un document sous forme de questions-réponses afin de vous aider.

Quel remboursement pour les appareils d’autosurveillance ?
L’Assurance maladie prend en charge un lecteur de glycémie tous les 4 ans chez l’adulte et deux appareils tous les 4 ans pour les enfants et jeunes de moins de 18 ans (afin qu’un lecteur puisse être au domicile et l’autre à l'école par exemple, pour éviter toute interruption dans la surveillance de la glycémie). Sur l'ordonnance, le médecin doit indiquer l'unité d'affichage souhaitée et le nombre de mesures à réaliser par jour. Seuls les lecteurs qui n’affichent qu’une seule unité de mesure (mg/dl ou mmol/l) et garantis au moins 4 ans sont remboursés. Un autopiqueur est remboursable tous les ans pour les adultes ; deux autopiqueurs sont remboursables chaque année pour les enfants (jusqu'à 18 ans)..


Le pharmacien
https://elixir-suedois.fr/ : le site de l'élixir naturel et artisanal