•    Traite les ballonnements, les digestions difficiles, l’aérocolie, les renvois ; calme les toux sèches ; stimule l’appétit ; permet de lutter contre la fatigue ; favorise l’expectoration ; diminue l’aérophagie, les vomissements et les nausées ; augmente la sécrétion lactée.
•    Favorise le péristaltisme (contractions de l’œsophage et de l’intestin, assurant le cheminement du contenu du tube digestif)
•    Traitement des parasitoses et des palpitations.
•    Anti mycosique en usage externe

Un peu d’histoire concernant l’anis vert :
L’anis vert est connu depuis l’Antiquité par les Égyptiens et les Romains pour l’aromatisation des vins et pâtisseries, l’anis vert fut vite apprécié pour ses propriétés digestives, mais aussi aphrodisiaques. Les Crétois parfumaient à l’anis des vins très chargés en alcool. L’anis aromatise aussi les vins de la Rome antique ainsi que les pâtisseries, aidant à éviter l’indigestion.

Dioscoride (40-90) médecin, pharmacologue et botaniste grec du 1er siècle de notre ère, dont l’œuvre a été la source principale de connaissance en matière de plantes médicinales durant l’Antiquité, disait: “que l’Anis venant de Crète et venant d’Egypte était le meilleur”.

L’anis est mentionné dans l’Evangile selon Saint Matthieu et dans la loi mosaïque relative aux dîmes.

Des moines bénédictins, lors de la fondation de l’Abbaye de Flavigny en 719, se lancèrent dans la fabrication d’un bonbon en utilisant l’anis rapporté au début de notre ère par le voyageur romain Flavius. Les Anis de Flavigny sont des friandises élaborées à partir d’une graine d’anis vert enrobée de sirop de sucre aromatisé: anis, violette, rose, menthe, réglisse, oranger…

Au IX ème siècle, Charlemagne (747-814) ordonna, dans “Le capitulaire De Villis”, que l’anis vert soit cultivée et sous son impulsion, sa culture s’est répandue dans toute l’Europe.

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